Christophe Soulard préside le jury de la 38e édition du Concours René Cassin

Ce concours qui a lieu tous les ans et qui est le plus ancien concours de plaidoiries francophone sur la Convention européenne des droits de l’homme, est l’occasion pour des étudiants étrangers ou français, de s’affronter sur la base d’un contentieux fictif porté devant la Cour européenne des droits de l’homme.

Cette année, le Conseil scientifique du concours présidé par Monsieur Sébastien Touzé, professeur de droit à l’Université de Paris Panthéon-Assas et directeur de la Fondation René Cassin, a proposé un cas fictif sur l’État de droit.

A l’issue de la finale qui a opposé les étudiantes de l’Université de Strasbourg aux étudiants de l’Université Paris-Saclay, l’équipe de l’Université de Strasbourg a été déclarée, pour la deuxième année consécutive, vainqueur du concours. Elle a remporté à ce titre l’opportunité d’effectuer un mois de stage au sein de la Cour européenne des droits de l’homme.

Un prix du meilleur mémoire en requête a également été remis, cette fois aux étudiantes de l’équipe de l’Université Lumière Lyon. Les étudiantes récompensées auront prochainement l’opportunité d’effectuer un stage de découverte à la Cour de cassation.

La Cour porte un attachement particulier aux échanges réciproques avec les universités. La participation du premier président de la Cour de cassation en tant que président du jury fut l’occasion de le souligner.

Elle fut aussi l’occasion de revenir sur l’importance de protéger l’État de droit.

Comme l’affirme le premier président, les juridictions sont un espace de résolution des conflits et d’apaisement social et « cet espace fait partie intégrante de l’État de droit, lequel assure notamment la protection des droits fondamentaux ».

La Cour de cassation renouvelle ses chaleureuses félicitations aux lauréats du concours René Cassin et leur souhaite ses meilleurs vœux de réussite pour la suite de leurs carrières.