Recherche judilibre

Date
Comment utiliser Judilibre ?
Ma recherche concerne

Vous devez être connecté pour enregistrer une recherche.

10000 résultat(s) - 1000 page(s)

14 mars 2024 - Cour de cassation - Pourvoi n° 22-15.205

Lire la décision complète

Publié au Bulletin

Troisième chambre civile - Formation de section

Rejet

SERVITUDE - passage - enclave - définition - tolérance de passage sur le fonds d'un tiers - bénéficiaire - absence d'influence

Le fonds qui bénéficie d'une tolérance de passage permettant un accès suffisant à la voie publique pour les besoins de son exploitation n'est pas enclavé tant que cette tolérance est maintenue, peu important qu'elle ne soit pas personnellement accordée au propriétaire mais à celui qui exploite ce fonds

14 mars 2024 - Cour de cassation - Pourvoi n° 21-25.798

Lire la décision complète

Publié au Bulletin

Troisième chambre civile - Formation de section

Rejet

BAIL D'HABITATION - bail soumis à la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 - preneur - obligations - paiement des loyers - inexécution - motif - exclusion - cas - non-respect des conditions de maintien du prêt à taux zéro ayant servi à l'acquisition du logement

La seule sanction prévue par l'article L. 31-10-7 du code de la construction et de l'habitation en cas de non-respect des conditions attachées au maintien d'un prêt à taux zéro, en cas de location d'un logement acquis au moyen de ce prêt, étant l'obligation pour l'emprunteur de rembourser le capital restant dû, le locataire d'un bien dont l'acquisition a été financée par un tel prêt ne peut se prévaloir de ce non-respect pour justifier le défaut de paiement du loyer stipulé par le contrat de location

7 mars 2024 - Cour de cassation - Pourvoi n° 22-23.309

Lire la décision complète

Publié au Bulletin - Publié aux Lettres de chambre

Troisième chambre civile - Formation de section

Cassation

CONTRAT D'ENTREPRISE - sous-traitant - rapports avec le maître de l'ouvrage - garanties de paiement - obligation d'exiger de l'entrepreneur principal la fourniture d'une caution - défaut - effets - faute délictuelle du maître de l'ouvrage - sous-traitant - action contre le maître de l'ouvrage - action en paiement - dommages et intérêts dus - détermination

En application des articles 14-1 de la loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 et 1382, devenu 1240, du code civil, le maître de l'ouvrage qui omet d'exiger de l'entrepreneur principal qu'il justifie, sauf délégation de paiement, de la fourniture d'une caution, prive le sous-traitant du bénéfice d'une garantie lui assurant le complet paiement du solde de ses travaux. Le préjudice réparable est alors égal à la différence entre les sommes que le sous-traitant aurait dû recevoir si une délégation de paiement lui avait été consentie ou si un établissement financier avait cautionné son marché et celles effectivement reçues. L'indemnisation accordée au sous-traitant est donc déterminée par rapport aux sommes restant dues par l'entrepreneur principal au sous-traitant, peu important que les travaux aient été acceptés par le maître de l'ouvrage dès lors qu'ils avaient été confiés au sous-traitant pour l'exécution du marché principal

7 mars 2024 - Cour de cassation - Pourvoi n° 22-20.555

Lire la décision complète

Publié au Bulletin

Troisième chambre civile - Formation de section

Rejet

ASSURANCE RESPONSABILITE - action directe de la victime - action du tiers subrogé dans les droits de la victime - action dirigée contre l'assureur - prescription - conditions - détermination - portée

L'action récursoire d'un responsable contre l'assureur de responsabilité d'un co-responsable se prescrit selon les mêmes règles que celles applicables à l'action récursoire contre cet autre responsable. En conséquence, l'action récursoire de l'assureur d'un constructeur, subrogé dans les droits de son assuré, contre l'assureur d'un autre constructeur n'est pas prescrite tant que le délai prévu à l'article 2224 du code civil n'est pas expiré, peu important que l'assureur ainsi recherché ne soit plus exposé au recours de son assuré, en raison de l'expiration de la prescription biennale de l'article L. 114-1 du code des assurances

7 mars 2024 - Cour de cassation - Pourvoi n° 23-12.754

Lire la décision complète

Publié au Bulletin

Troisième chambre civile - Formation de section

Cassation

EXPROPRIATION - ordonnance d'expropriation - identité de l'exproprié - propriétaire décédé avant l'arrêt de cessibilité - recherche des héritiers - nécessité - portée

Le juge de l'expropriation, tenu de vérifier que toutes les formalités prescrites par la loi ont été accomplies, doit refuser de prononcer le transfert de propriété lorsque l'autorité expropriante n'a pas justifié des formalités accomplies afin de rechercher les héritiers des propriétaires décédés antérieurement à l'arrêté de cessibilité. La seule mention de recherches infructueuses des héritiers sur le certificat d'affichage en mairie est insuffisante pour en caractériser l'existence

29 février 2024 - Cour de cassation - Pourvoi n° 22-17.362

Lire la décision complète

Publié au Bulletin

Troisième chambre civile - Formation de section

Cassation

BAIL RURAL - bail à ferme - prix - fixation - clause de détermination du prix à une fraction de la récolte du fermier - illicéité - sanction - détermination

Il résulte des articles L. 411-11 et L. 411-14 du code rural et de la pêche maritime que la clause d'un bail à ferme fixant le fermage à une fraction de la récolte du fermier est illicite, ce qui ouvre une action en régularisation pour fermage illicite

29 février 2024 - Cour de cassation - Pourvoi n° 22-23.920

Lire la décision complète

Publié au Bulletin

Troisième chambre civile - Formation de section

Cassation

SEPARATION DES POUVOIRS - compétence judiciaire - exclusion - cas - litige relatif au domaine public maritime - litige relatif aux sommes dues au titre d'une redevance d'occupation - mode d'exploitation du port - absence d'influence

Il résulte des 1° et 2° de l'article L. 2331-1 du code général de la propriété des personnes publiques, d'une part, que les litiges relatifs aux sommes dues au titre d'une redevance d'occupation du domaine public maritime, quel que soit le mode d'exploitation du port, ne ressortissent pas à la compétence de l'ordre juridictionnel judiciaire, d'autre part qu'une redevance acquittée en contrepartie d'une autorisation d'occupation du domaine public ouvrant droit à titre accessoire à des prestations de service, et qui est déterminée de manière globale et forfaitaire en fonction des caractéristiques de l'occupation du domaine, indépendamment de l'utilisation effective des services, revêt le caractère d'une redevance domaniale et non, fût-ce pour partie, d'une redevance pour service rendu

29 février 2024 - Cour de cassation - Pourvoi n° 22-24.558

Lire la décision complète

Publié au Bulletin - Publié aux Lettres de chambre

Troisième chambre civile - Formation de section

Rejet

COPROPRIETE - action en justice - action individuelle des copropriétaires - action tendant à l'annulation d'une résolution d'assemblée générale - irrecevabilité - copropriétaire dépourvu de qualité pour agir - copropriétaire ayant voté le quitus donné au syndic

Le copropriétaire, qui vote en faveur d'une résolution de l'assemblée générale d'un syndicat des copropriétaires donnant quitus au syndic, s'il n'est pas recevable à demander, en application de l'article 42, alinéa 2, de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965, l'annulation de cette résolution, peut rechercher la responsabilité délictuelle du syndic pour obtenir réparation d'un préjudice personnel né de sa faute

15 février 2024 - Cour de cassation - Pourvoi n° 22-23.245

Lire la décision complète

Publié au Bulletin

Troisième chambre civile - Formation de section

Cassation

URBANISME - droit de préemption urbain - exercice - prix - fixation judiciaire - consignation du prix de vente - régularité - contestation - procédure applicable - déclaration d'appel - caducité - pouvoir de la prononcer - détermination - portée

En application de l'article R. 213-11 du code de l'urbanisme, l'article R. 311-23 du code de l'expropriation pour cause d'utilité publique est applicable aux difficultés d'exécution, tenant à la contestation de la régularité de la consignation du prix judiciairement fixé du bien préempté, le juge de l'expropriation statuant alors selon la procédure accélérée au fond. Devant la cour d'appel statuant sur un recours formé contre une telle décision, l'article R. 311-26 du même code est seul applicable, à l'exclusion de l'article 905-2 du code de procédure civile. Aucune disposition du code de l'expropriation pour cause d'utilité publique ne donnant au président de chambre le pouvoir de prononcer la caducité d'une déclaration d'appel en application de l'article R. 311-26, seule la cour d'appel peut la prononcer. Commet dès lors un excès de pouvoir le président de chambre qui prononce la caducité de la déclaration d'appel en application de cet article

15 février 2024 - Cour de cassation - Pourvoi n° 22-16.460

Lire la décision complète

Publié au Bulletin - Publié aux Lettres de chambre

Troisième chambre civile - Formation de section

Cassation

EXPROPRIATION POUR CAUSE D'UTILITE PUBLIQUE - indemnité - préjudice - réparation - exclusion - cas - dépossession d'une construction irrégulièrement édifiée et située sur une parcelle inconstructible

Faute pour son propriétaire de pouvoir invoquer un droit juridiquement protégé au jour de l'expropriation, la dépossession d'une construction édifiée irrégulièrement et située sur une parcelle inconstructible, n'ouvre pas droit à indemnisation, même si toute action en démolition est prescrite à la date de l'expropriation

Vous devez être connecté pour gérer vos abonnements.

Vous devez être connecté pour ajouter cette page à vos favoris.

Vous devez être connecté pour ajouter une note.