Rapport annuel 2020 de la Cour de cassation (2. La commission d’instruction des demandes en révision et en réexamen et la Cour de révision et de réexamen des condamnations pénales)

Rapport annuel

Ouvrage de référence dans les milieux judiciaire et universitaire, le Rapport de la Cour de cassation est aussi un précieux instrument de travail pour les praticiens du droit. Le Rapport 2020 comporte des suggestions de modifications législatives ou réglementaires, ainsi que l’analyse des principaux arrêts et avis ayant été rendus, tout au long de l’année, dans les différentes branches du droit privé. Le Rapport présente également, de manière détaillée, l’activité juridictionnelle et extra-juridictionnelle de la Cour de cassation, ainsi que celle des juridictions et commissions instituées auprès d’elle.

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Rapport annuel 2020 de la Cour de cassation (2. La commission d’instruction des demandes en révision et en réexamen et la Cour de révision et de réexamen des condamnations pénales)

 2. La commission d’instruction des demandes en révision et en réexamen et la Cour de révision et de réexamen des condamnations pénales 

Évolution de l'activité de la commission d'instruction des demandes en révision et en réexamen (Loi no 2014-640 du 20 juin 2014, applicable à compter du 1er octobre 2014)

Évolution de l'activité de la commission d'instruction des demandes en révision et en réexamen (Loi no 2014-640 du 20 juin 2014, applicable à compter du 1er octobre 2014)

La commission d’instruction de la Cour de révision et de réexamen a été saisie en 2020 de 128 requêtes en révision et d’une requête en réexamen. Ce nombre de dossiers nouveaux est en baisse par rapport aux 153 dossiers reçus en 2019.

Le stock de dossiers restant à juger au 31 décembre 2020 est de 100 dossiers contre 94 au 31 décembre 2019.

Ont été rendues, en 2020, 123 décisions concernant majoritairement des affaires correctionnelles (vol, recel, escroquerie : 19 ; violences : 23 ; urbanisme : 4 ; infractions routières : 4 ; fraude fiscale : 3 ; stupéfiants : 3), les affaires criminelles, essentiellement viols et meurtres, représentant un peu plus du tiers de l’ensemble (44).

Il s’agit pour la quasi-totalité de décisions d’irrecevabilité (117), rendues soit sous forme d’ordonnance par le président de la commission (94), soit par la commission dans sa formation collégiale (23). Ces irrecevabilités sont le plus souvent motivées par l’absence de fait nouveau ou d’élément inconnu de la juridiction de jugement au jour du procès.

La commission a, en outre, ordonné deux suppléments d’information avant de se prononcer sur la recevabilité des requêtes concernées.

Elle a saisi la formation de jugement de la Cour de révision et de réexamen de cinq dossiers en révision, tous relatifs à des condamnations correctionnelles, et d’un dossier en réexamen.

Évolution de l’activité de la Cour de révision et de réexamen en matière pénale (Loi no 2014-640 du 20 juin 2014, applicable à compter du 1er octobre 2014)

Évolution de l’activité de la Cour de révision et de réexamen en matière pénale (Loi no 2014-640 du 20 juin 2014, applicable à compter du 1er octobre 2014)

La formation de jugement de la Cour de révision et de réexamen a prononcé trois annulations sans renvoi en matière correctionnelle. Aucun rejet ni aucune irrecevabilité n’ont été prononcés. En fin d’année, il lui restait à juger trois affaires.

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