N°17 - Février 2022 (Non-dénonciation de crime)

Lettre de la chambre criminelle

Une sélection des arrêts rendus par la chambre criminelle de la Cour de cassation (Application des peines / constitution de partie civile / cour d'assises / détention provisoire / douanes / homicide involontaire / mandat d'arrêt européen / non-dénonciation de crime / secret professionnel de l'avocat / tribunal correctionnel).

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Lettre de la chambre criminelle

N°17 - Février 2022 (Non-dénonciation de crime)

Portée de l’immunité familiale

Toute personne qui a connaissance d’un crime qu’il est possible d’empêcher doit le dénoncer aux autorités, sous peine de sanction pénale.

La loi prévoit cependant que les membres de la famille proche de l’auteur ou du complice de ce crime sont exemptés de cette obligation. Lorsqu’il y a plusieurs auteurs ou complices, il suffit, pour que l’immunité dont bénéficient ces proches s’applique, que le lien de parenté existe avec l’un d’entre eux.

Ce n’est qu’une loi de 2016 qui a exclu toute immunité familiale lorsque le crime revêt un caractère terroriste : elle ne peut régir que les faits commis postérieurement à son entrée en vigueur.

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