23 février 2024
Cour d'appel de Versailles
RG n° 23/02536

Chambre civile 1-8

Texte de la décision

COUR D'APPEL

DE

VERSAILLES





Code nac : 48C



chambre civile 1-8



ARRET N°



DEFAUT



DU 23 FEVRIER 2024



N° RG 23/02536 - N° Portalis DBV3-V-B7H-VZWK



AFFAIRE :



[H] [W]





C/

[O] [W]

...







Décision déférée à la cour : Jugement rendu le 17 Janvier 2023 par le juge des contentieux de la protection du tribunal judiciaire de VERSAILLES

N° Chambre :

N° Section : SUREND

N° RG : 11/21/1398



Expéditions exécutoires

Expéditions

Copies

délivrées le :

à :



Toutes les parties







RÉPUBLIQUE FRANÇAISE



AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS



LE VINGT TROIS FEVRIER DEUX MILLE VINGT QUATRE,

La cour d'appel de Versailles a rendu l'arrêt suivant dans l'affaire entre :



Madame [H] [W]

[Adresse 4]

Etage 2-appartement 28

[Localité 6]







APPELANTE - non comparante, non représentée







****************





Madame [O] [W]

[Adresse 2]

[Localité 1]





TRESORERIE [Localité 11] MUNICIPALE

[Adresse 7]

[Localité 6]





Monsieur [T] [N]

[Adresse 3]

[Localité 6]





Société [10]

AG Siège Social

[Adresse 8]

[Localité 5]







INTIMES - non comparants, non représentés







****************







Composition de la cour :





En application des dispositions de l'article 945-1 du code de procédure civile, l'affaire a été débattue à l'audience publique du 15 Décembre 2023, les parties ne s'y étant pas opposées, devant Madame Lorraine DIGOT, conseillère chargée de l'instruction de l'affaire et du rapport.















Ce magistrat a rendu compte des plaidoiries dans le délibéré de la cour, composée de :



Madame Isabelle CHESNOT, présidente,

Madame Lorraine DIGOT, conseillère,

Madame Michèle LAURET, conseillère,





Greffière, faisant fonction : Madame Virginie DE OLIVEIRA,




EXPOSÉ DU LITIGE :



Le 15 juin 2021, Mme [H] [W] a saisi la [9], ci-après la commission, d'une demande de traitement de sa situation de surendettement, qui a été déclarée recevable le 5 juillet 2021.



La commission lui a notifié, ainsi qu'à ses créanciers, sa décision du 27 septembre 2021 d'imposer des mesures consistant en un rééchelonnement du paiement des créances sur une durée de 53 mois et une réduction à 0% du taux des intérêts des créances rééchelonnées, en retenant une capacité mensuelle de remboursement de 640,80 euros.



Statuant sur le recours de Mme [H] [W], le juge des contentieux de la protection du tribunal judiciaire de Versailles, par jugement rendu le 17 janvier 2023, a, sous le bénéfice de l'exécution provisoire :



- déclaré le recours recevable,

- dit que les créances seront rééchelonnées sur une durée de 79 mois, au taux de 0%, selon le tableau annexé au jugement, avec une mensualité d'un montant maximum de 353,20 euros,

- dit qu'en cas de bonne exécution des mesures, il y aura un effacement du solde des dettes à l'issue de la période de remboursement.



Par lettre recommandée avec demande d'avis de réception postée le 17 février 2023, Mme [H] [W] a interjeté appel de ce jugement, notifié par lettre recommandée dont l'avis de réception a été signé le 8 février 2023.



Toutes les parties ont été convoquées par le greffe de la cour à l'audience du 15 décembre 2023, par lettres recommandées avec demandes d'avis de réception postées le 1er septembre 2023.





* * *







A l'audience devant la cour,



Mme [H] [W], qui a signé l'avis de réception de sa lettre de convocation, ne comparaît pas ni personne pour elle.



Les lettres contenant les convocations destinées à Mme [O] [W] et à M. [T] [N] ont été retournées au greffe de la cour portant la mention 'pli avisé non réclamé'.



Aucun des autres intimés, régulièrement touchés par les courriers de convocation, ne comparaît ou n'est représenté.




MOTIFS DE LA DÉCISION :



Selon l'article 468 du code de procédure civile, si, sans motif légitime, l'appelant ne comparaît pas, seul l'intimé peut requérir une décision sur le fond, sauf la faculté pour la cour de renvoyer l'affaire à une audience ultérieure.

La cour peut aussi, même d'office, déclarer la déclaration d'appel caduque, entraînant alors la possibilité pour l'appelant de solliciter que cette déclaration de caducité soit rapportée en faisant connaître au greffe dans un délai de quinze jours le motif légitime qu'il n'aurait pas été en mesure d'invoquer en temps utile. Dans ce cas, les parties sont convoquées à une audience ultérieure.



Par ailleurs, l'article R. 713-7 du code de la consommation dispose que, lorsque cette voie de recours est ouverte, l'appel en matière de surendettement est formé, instruit et jugé selon les règles de la procédure sans représentation obligatoire prévue aux articles 931 à 949 du code de procédure civile.

Selon l'article 946 du code de procédure civile, la procédure est orale.

Enfin, l'article 937 du même code prévoit que le greffier de la cour convoque le défendeur à l'audience prévue pour les débats, dès sa fixation et quinze jours au moins à l'avance, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception. Le demandeur est avisé par tous moyens des lieu, jour et heure de l'audience. La convocation vaut citation.



En l'espèce, Mme [H] [W] a été régulièrement avisée de la date de l'audience par lettre recommandée dont elle a accusé réception.

Elle n'a justifié d'aucun empêchement justifiant son défaut de comparution à cette audience.



Dès lors, en l'absence de tout intimé comparant pouvant seul requérir un arrêt sur le fond, il convient de prononcer la caducité de la déclaration d'appel.



L'appelante sera condamnée aux dépens de l'appel.





PAR CES MOTIFS



Statuant publiquement, par arrêt rendu par défaut,



Déclare caduque la déclaration d'appel de Mme [H] [W],



Rappelle qu'en vertu de l'article 468 du code de procédure civile, la déclaration de caducité peut être rapportée si le demandeur fait connaître au greffe dans un délai de 15 jours le motif légitime qu'il n'aurait pas été en mesure d'invoquer en temps utile,



Condamne Mme [H] [W] aux dépens,



Dit que le présent arrêt sera notifié par lettre simple à la [9] et par lettre recommandée avec avis de réception aux parties.



- prononcé publiquement par mise à disposition de l'arrêt au greffe de la cour, les parties en ayant été préalablement avisées dans les conditions prévues au deuxième alinéa de l'article 450 du code de procédure civile.



- signé par Madame Isabelle CHESNOT, présidente, et par Madame Virginie DE OLIVEIRA, faisant fonction de greffière, à laquelle la minute de la décision a été remise par le magistrat signataire.





La greffière, faisant fonction, La présidente,

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