Colloques
Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ? Cette interrogation est dans tous les esprits, alors que l’ampleur de ses applications reste encore méconnue.
Les contours de l’intelligence artificielle demeurent relativement flous. Sans compréhension de l’outil, toute approche scientifique s’avère périlleuse. La détermination des caractéristiques essentielles de l’intelligence artificielle doit permettre de réduire la part d’angoisse qui entoure le sujet et d’aborder ses différents enjeux politiques, éthiques, sociaux, économiques et juridiques. L’aborder sous l’angle du droit, c’est tenter de démontrer que la norme juridique peut en canaliser les dangers et décrire comment le droit peut en réguler les effets.
Les juristes se présentent à l’égard de l’intelligence artificielle comme les "chiens de garde" des valeurs fondamentales et des droits fondamentaux qui structurent notre société. L’intelligence juridique doit pouvoir maîtriser l’intelligence artificielle. Face à l’intelligence artificielle, l’intelligence juridique devra s’allier à l’intelligence humaine pour en optimiser les effets et en canaliser les méfaits.
Ce cycle doit permettre d’apprécier de quelle manière l’intelligence artificielle met à l’épreuve la structure fondamentale des droits.
Institut de recherche pour un droit attractif de l’université Sorbonne-Paris-Nord (IRDA)
CEDCACE, axe justice judiciaire, amiable et numérique de l’université Paris-Nanterre,
Responsables scientifiques : S. Amrani-Mekki, B. Haftel et M. Mekki
Intervenants
Modératrice : Nathalie BLANC
Professeure à l’université Sorbonne-Paris-Nord
Alexandra BENSAMOUN
professeur à l’Université Paris-Saclay
Matthieu DHENNE
avocat à la Cour
Jean-Philippe MOCHON
conseiller d’Etat et membre du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique
Didier WANG
Ingénieur - Expert en protection des contenus et lutte contre le piratage pour l’Hadopi
Partenaires
En raison des consignes sanitaires, ce colloque n’est pas ouvert au public. Il pourra être suivi à distance depuis le site internet de la Cour de cassation et sur les réseaux sociaux. Aucune attestation de participation ne pourra donc être délivrée.
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